Nous avons organisé le samedi 13 janvier un après midi galette des rois pour clôturer l’assemblée générale du comité d’animation Prunières-Apcher. Petit retour sur cette organisation qui s’est étalée sur 4 jours.

Mercredi 10 janvier : Les volontaires se retrouvent autour du chef boulanger pour les premiers préparatifs dans le local des associations : pesées des ingrédients et préparation de la pâte. Les pâtons sont mis au repos au froid. Pendant ce temps, nous préparons la crème d’amande qui servira de base à la frangipane. La crème est mise au repos au frais.

Le gros du travail commence : il faut étaler au rouleau les grosses plaques de beurre pour arriver à une finesse suffisante pour les intégrer à la pâte. La pâte refroidie est alors étalée afin d’obtenir une surface suffisante pour envelopper totalement les feuilles de beurre.

Commence alors le travail de feuilletage. Les blocs de pâte fourrée au beurre sont étirés au rouleau, repliés en trois, tournés et étirés de nouveau puis repliés et remis au froid pour éviter que le beurre ne se mélange à la pâte. L’opération sera répétée pour réaliser cinq tours, puis la pâte réservée au froid.

Après un temps de repos (pour les exécutant aussi, il faut bien se sustenter un peu), la pâte est reprise et abaissée jusqu’à quelques millimètres, puis découpée en abaisses circulaires  et réservées au froid jusqu’au montage.

La crème pâtissière ayant été préparée par le chef pendant la pause repas, nous pouvons préparer la frangipane en mélangeant la crème pâtissière refroidie à la crème d’amande. Le tout est mis à reposer au froid jusqu’au lendemain.

Jeudi 11 janvier : Les affaires reprennent, avec quelques bras supplémentaires bienvenus et le renfort d’un malaxeur de plus. Nous pouvons commencer le pétrissage de la pâte à brioche, qui est mise à lever à température ambiante après incorporation des fruits confits.

Pendant la pousse, nous reprenons nos abaisses pour les garnir de frangipane à la poche à douille avant de les recouvrir, de les dorer et de les inciser. Les décors incisés n’auront malheureusement pas tous la visibilité voulue au final, nous ferons mieux la prochaine fois.

Une fois toutes les galettes montées et mises au repos au frais. Après une pause repas bien méritée, les opérations reprennent avec le façonnage des couronnes. La pâte, qui a poussé, est reprise, pesée par pâtons et formée en couronnes, puis dorée et mise à reposer à température ambiante.

Vendredi 12 janvier : Les grandes manœuvres : il faut maintenant monter couronnes et galettes jusqu’au four de Fermus pour la cuisson. Ce n’est pas une mince affaire car tout doit voyager à plat et sans se chevaucher. La montée se fait à trois voitures et à très faible vitesse pour éviter les mauvaises surprises. Finalement tout arrive sans encombre à destination.

Le four est mis en chauffe (le grand chef avait fait un préchauffage léger la veille pour éviter un choc thermique). La première fournée de galettes est enfournée lorsque la température requise est atteinte, mais le grand froid de la journée perturbe un peu les prévisions et la cuisson est un peu plus lente que prévu. Les galettes sont alors glacées au sirop avant de refroidir, pour leur donner un bel aspect brillant.

Une fois la première fournée sortie, il faut relancer la chauffe car le four avait trop refroidi. Nous mettons ce temps à profit pour nous sustenter un peu et lutter contre le froid mordant.

Une deuxième, puis une troisième fournées sont cuites, avec un succès plus mitigé dû à une seconde chauffe plus forte que la première, mais le résultat est tout de même satisfaisant même si l’aspect est un peu plus bronzé. Les galettes et les couronnes sont glacées au sirop et les couronnes décorées de sucre et de cerises confites.

Il ne reste plus qu’à tout ranger avant de redescendre la production au local associatif, toujours dans les mêmes conditions, mais sans le risque de catastrophe en cas de mouvement intempestif.

Samedi 13 janvier : C’est le jour de la réunion et aussi de la dégustation. Nous remercions tout ceux qui ont pu venir pour participer à ce moment convivial et nous pensons également à ceux qui aurait voulu venir mais empéchés pour quelque raison que ce soit.